Phyto 2000 Association des usagers de la phytothérapie

Association des Usagers de la Phytothérapie Clinique

 

ENDOBIOGENIE et VACCINATION


 

LES FAITS ET LA SCIENCE
par le Docteur Christian Duraffourd

Faire la part du démontré et celle du démontrable est, à n'en pas douter, le point d'achoppement de la science. Le point d'achoppement, mais surtout le point d'échappement de la science à elle-même. Nier des phénomènes d'évidence, les exclure du raisonnement ou de la réflexion, des faits où ils interviennent est, à notre sens, une source d'erreur redoutable, la première cause d'errements de la science moderne. Celle qui l'a conduite à l'amour du chaos, moteur exclusif de la recherche appliquée lors de ces dernières décennies.

La science médicale n'est pas la dernière dans cette errance de la pensée. Très vite elle a dévié des principes mêmes de la médecine expérimentale de Claude Bernard. Réfutant, occultant la réalité du vivant, elle s'est enfermée dans une voie d'application qui met grandement la vie de l'Homme en péril. Tout ce qui n'a pas fait l'objet d'une démonstration selon les données expérimentales évolutives en vigueur n'existe pas. Pire encore, tout fait qui n'est pas majoritaire ne saurait faire l'objet de la moindre considération. Malheureux "accidentés" des traitements curatifs ou préventifs déclarés, pourtant, sans aucune contre-indication. Malheureux 30 % de la population sensibles au traitement d'une maladie gravissime. N'ayant pas atteint le quota, ils devront subir un traitement différent, qui a amélioré 40 % des patients atteints de cette maladie, bien qu'il n'ait pas le moindre effet sur eux.

A l'inverse, parce que son implication dans un état pathologique a reçu une démonstration scientifiquement acceptée, nonobstant le caractère largement minoritaire de la menace qu'il représente, un facteur de risque va devenir le mobile de toutes les exactions thérapeutiques imposées à la majorité innocente. Paradoxe que cette inversion radicale du raisonnement dans le rigorisme scientifique et qui se termine inéluctablement par le massacre des innocents.

Les exemples surabondent qui vont de l'antibiothérapie systématique, sous le prétexte d'éviter les complications potentielles - et rarissimes - d'une maladie infectieuse, au traitement systématisé des métabolites circulants ; de la réduction systématique des mécanismes de défense de l'organisme, sous le prétexte que quelques fois, rares, ils dépassent leur but, au remplacement abusif de toute hormone défaillante; de la non-sélectivité des interdits à l'obligation d'une prévention collective non adaptée.

L'exclusion de l'individu de toute pratique expérimentale - la nonconsidération du particularisme de chacun - est le noeud du débat, le centre de tous ces problèmes qui vont de la iatrogénicité à une prévention véritable.

Ces contradictions ont conduit à la suppression des contre-indications vaccinales et aux affaires du vaccin de l'hépatite B.

LES FAITS, LA SCIENCE et LA JUSTICE

Certes, on ne saurait invoquer de contre-indications générales aux vaccins, quand on connaît la gravité des maladies dont ils sont sensés nous protéger. Mais qui, encore de nos jours, oserait nier, en toute bonne foi, qu'il existe un grand nombre de contre-indications individuelles ?

Mme M. . . a 27 ans. Elle a fait, à l'âge de 20 ans, une première crise de névrite optique et quelques semaines plus tard une autre, hémicorporéale, de sclérose en plaques (SEP). Un bilan complet est réalisé. Il confirme le diagnostic. L'imagerie par résonance magnétique ne montre que quelques taches cérébrales' très dispersées. Situation que confirme un examen de contrôle, plusieurs années plus tard. Elle ne conserve aucune séquelle visible de sa maladie. A quelque temps de là, son travail impose une vaccination contre l'hépatite B. Pas de contre-indications vaccinales ! Moins de deux mois plus tard, la première crise d'une longue série, que rien ne maîtrise. Apparaissent rapidement les troubles invalidants. L'imagerie par résonance magnétique montre un envahissement cérébral, quasi généralisé. La relation de cause à effet est fort troublante sans avoir, toutefois, été démontrée. La coïncidence peut toujours être évoquée, comme pour infirmer la culpabilité d'un homme surpris, le couteau à la main, au pied d'un cadavre poignardé encore chaud.


Mlle G... a 28 ans. Elle souffre depuis l'âge de 21 ans d'un état de mal asthmatique. Elle reçoit, depuis lors et chaque jour, 60 mg de cortisone, autant d'antihistaminiques, de corticoïdes locaux, de bêtastimulants, et d'autres encore. Pourtant ce lourd traitement quotidien ne la préserve pas de trois hospitalisations mensuelles, dont une, au moins, en réanimation. Le père de Melle G... est asthmatique. Très sportive, elle ne présentait qu'une dyspnée d'effort modérée qui ne l'empêchait pas de faire de la compétition, un état volontiers allergique, dont des manifestations lors de chaque vaccination. La plus grave une BCGite. A 21 ans, pour son entrée en université de biochimie humaine, la vaccination contre l'hépatite B est exigée. Pas de contre-indications vaccinales ! Moins de deux mois plus tard, la première crise de sa longue série, que rien ne maîtrise et l'état de mal asthmatique, invalidant! La relation de cause à effet est fort troublante sans avoir toutefois été démontré. La coïncidence peut toujours être évoquée, comme pour infirmer la culpabilité d'un homme surpris, le couteau à la main, encore dans la plaie du corps poignardé.

Une récente étude américaine vient de relancer la polémique contre le vaccin de l'hépatite B. Sa responsabilité est, aujourd'hui, impliquée dans l'augmentation, de manière hautement significative, de la fréquence des leucémies lymphoblastiques de l'enfant.

Il y a 18 mois, déjà, la justice l'avait décrété coupable de l'apparition de sclérose en plaques chez un certain nombre de vaccinés. Culpabilité que la science avait formellement rejetée.
La justice s'est appuyée sur des faits. La coïncidence répétée d'installation d'une même maladie, la sclérose en plaques, chez un certain nombre d'individus, jusque-là indemnes, et dans des circonstances analogues, c'est-à-dire après avoir reçu le vaccin de l'hépatite B.
La science médicale s'est fondée sur le défaut de preuve expérimentale de la réalité de causalité. Elle s'est retranchée sur l'absence d'incidence statistiquement démontrable sur la population dans son entier.

Qui a tort, qui a raison ?

Si la coïncidence ne saurait constituer une preuve, l'argument d'incidence épidémiologique avancé par la science pour disculper le vaccin est des plus critiquables.

La coïncidence répétée doit être au minimum un signal d'alarme et la source d'un questionnement. La pharmacovigilance est née de ce phénomène de renouvellement d'accidents analogues dans l'environnement immédiat de la prise d'un médicament. Même si le mécanisme de leur culpabilité n'était pas démontré, nombreux sont les remèdes qui ont disparu du marché sur des présomptions de nuisance. Parfois, quelques mois après avoir reçu une récompense pour leur innocuité. D'autres ont été maintenus malgré la preuve faite du danger qu'ils font courir à leurs utilisateurs, par manque de concurrence, ou...

Certes, les connaissances actuelles de la physiopathologie de la sclérose en plaques ne font aucune allusion à la responsabilité éventuelle du virus de l'hépatite B, sous toutes ses formes. Mais aucune démonstration n'a été faite de l'innocence de ce virus. Aucune enquête relationnelle n'a été menée. Par exemple, il n'a pas été fait d'études épidémiologiques évaluant la fréquence de la séropositivité au virus de l'hépatite B chez les personnes atteintes de sclérose en plaques.

Il est vrai qu'une étude épidémiologique, même parmi les plus pointues, ne reste qu'une recherche de coïncidence entre deux faits dans une population donnée. Que, si elle permet d'établir des présomptions, elle n'apporte jamais la preuve d'une relation de causalité.

Et cela quel que soit son niveau d'incidence !

Il est vrai que le résultat exprimé d'une telle étude varie considérablement selon la référence utilisée. Le choix de cette référence est primordial pour la crédibilité de toute étude épidémiologique. Doit-elle être la victime ou la population épargnée ? Doit-on rechercher, depuis l'introduction du vaccin, la variation du nombre relatif de SEP dans la population générale ou doit on étudier, au sein de la population des malades ayant développé une SEP, le niveau d'observance de cette vaccination ?

  • La vaccination contre l'hépatite B est à la fois d'introduction trop récente et d'application insuffisante pour modifier, déjà, la proportion de SEP dans la population générale. L'utilisation d'un tel argument n'est donc pas recevable.
  • Par contre ce délai est suffisant pour modifier le nombre relatif de gens vaccinés au sein des deux populations, mais cette étude n'apas été menée. Elle serait pourtant beaucoup plus significative.
  • Hautement significative serait la comparaison de la moyenne d'âge d'apparition de la maladie chez les vaccinés et chez les non vaccinés, et plus encore en sensibilisant le résulta t par le correctif de la date de vaccination.
  • Enfin étudier le délai séparant les deux évènements réduirait la notion de coïncidence.

L'argument de l'accélération d'apparition d'un effet induit par un agent pathogène, fût-il thérapeutique aussi bien préventif que curatif, se trouve fortement accentué par la découverte de cette corrélation entre le vaccin et les leucémies chez l'enfant.

Quel que soit le degré d'incidence au sein de n'importe quel échantillon de population, il est toujours de 100 % pour chacune des victimes. Bien que cet argument ne devienne complément de preuve qu'une fois la preuve établie, la gravité de la maladie est suffisante pour qu'une telle possibilité de conséquence doive être prise en considération. Ce d'autant plus que ce type d'événements rappelle inexorablement la nécessaire interrogation sur la notion d'étiologie, c'est-à-dire de causalité, en matière de pathologie. Quel que soit le degré de relation trouvé entre deux éléments épidémiologiques, il ne représente au mieux qu'une majorité relative. Pour la minorité, le risque reste entier. Car il est une variable incontournable, chaque individu dans sa particularité.

Variable, si encombrante, qu'elle est, de fait, irrémédiablement exclue de toutes les études scientifiques, à commencer par l'épidémiologie. Irrémédiablement exclue de toutes décisions et applications thérapeutiques, de tous les consensus nationaux et internationaux. Or, dans ce type d'accidents, nonobstant leur fréquence et la proportion des victimes, la sensibilité individuelle est le facteur primordial. Sa prise en considération permettrait d'anticiper l'accident. Alors qu'il est, à l'heure actuelle, le seul critère de prévention, ultérieure, de la iatrogénicité. Le seul critère, a posteriori, de sélection des candidats à un traitement aux multiples effets secondaires.

Il existe de nos jours des moyens irréfutables de connaître, avec des méthodes courantes, l'état biologique précis de chacun d'entre nous. Ce que nous appelons son endobiogénie.

L'endobiogénie recouvre la notion de terrain en biologie humaine selon la théorie endocrinienne du terrain. Elle replace l'étiologie à la source de la maladie: l'état particulier du patient.

Source véritable qui se situe, donc, en amont de l'étiologie dite spécifique. Celle-la, seule, qui permettra à la maladie de prendre corps. Celle, incontournable, indispensable à la mise en place des conditions nécessaires à l'existence de l'étiologie spécifique. Indispensable à son éclosion et à la pérennité de la maladie. Nécessaire à son élimination. Celle, enfin, dont la connaissance permet d'anticiper sur le devenir pathologique du patient, sur ses risques réels face à toutes les agressions y compris médicamenteuses. Celle qui permet de comprendre les raisons des accidents dits iatrogènes; auxquels il serait temps d'inclure ceux qui apparaissent longtemps (souvent plusieurs années) après la médication, pourtant responsable, et à laquelle on ne la relie qu'exceptionnellement. Celle qui aurait permis de prévoir les sujets à risque de sclérose en plaques chez les candidats à la vaccination contre l'hépatite B. Celle qui aurait permis de prévoir les sujets à risque de leucémie lymphoblastique parmi les enfants candidats à la vaccination contre l'hépatite B. Celle qui permettrait d'établir les contre-indications réelles aux différents vaccins comme, d'ailleurs, à tous médicaments. Celle qui permettrait de réduire les conséquences de la iatrogénicité. Iatrogénicité qui représente, à l'heure actuelle, la quatrième cause de mortalité dans le monde.

La triple "coïncidence", vaccination contre l'hépatite B, sclérose en plaques, leucémie lymphoblastique et sa gravité événementielle, doit être suffisamment incitative à la recherche du lien qui les unit. L'identification du facteur déclenchant inhérent au vaccin peut être grandement facilitée par l'analyse des mécanismes qui président à l'instauration de chacune de ces maladies. Mais des mécanismes physiologiques et non pas physiopathologiques, c'est-à-dire de ceux dont la maintenance épuise l'organisme jusqu'à la rupture pathologique. Et non de ceux installés, et en place, une fois la rupture consommée.

Le fondement même de l'endobiogénie implique une hiérarchie dans la responsabilité des facteurs déterminant l'éclosion de toute maladie, brève et surtout durable. Aucun événement ne peut, sinon survenir, du moins s'installer, perdurer, sur un organisme qui ne lui est pas propice. L'installation d'un état pathologique implique, sans préjuger de sa nature, la violence relative d'un agresseur unique ou les coups de boutoir d'agressions répétées mobilisant, sans répit suffisant, les mécanismes d'adaptation de l'organisme. Si la répétitivité permet à l'organisme une adaptation conforme à l'agression, l'intrusion brutale d'un agresseur violent laisse l'organisme dans sa réactivité particulière du moment.

Ainsi, même sans relation directe avec la pathologie développée par le sujet agressé, n'importe quel événement agresseur pourra être, à n'importe quel moment, responsable de l'initialisation de la maladie.

Et plus encore si son mécanisme d'action spécifique interfère dans la physiologie du receveur ou sur l'interface entre la physiologie et la physiopathologie.

La survenue d'un état pathologique au décours d'un événement agressif quel qu'il soit est, donc, prioritairement imputable à l'état endobiogénique du receveur. C'est-à-dire au niveau adaptatif fonctionnel de son organisme par rapport à celui de sa structure de base. C'està-dire de la transformation acquise ou potentielle de son équilibre initial en celui dont la rupture permettra l'installation de la mécanique pathologique propice à la maladie.

Un agresseur est donc, sans préjuger ni de sa nature, ni de sa violence, le démarreur de toute situation d'adaptabilité nouvelle, fût-elle pathologique. Sa responsabilité est d'autant plus impliquée que sa nature est proche des agresseurs habituels et que sa violence est grande. Sa responsabilité est d'autant plus grande que son activité est directe, c'est-à-dire pharmacologique, c'est-à-dire associant spécificité et aspécificité. Ce qui place toutes substances médicamenteuses ou assimilées au premier rang des nocicepteurs*, ce qui explique le rang privilégié qu'occupent les médicaments dans la morbidité de la médecine, et l'extravagante place du primum non nocere dans la mortalité générale.

Les vaccins n'échappent pas à cette douloureuse règle. Comme pour tous les médicaments, la diminution régulière de la nocivité pharmacologique immédiate n'a en rien résolu le problème des effets secondaires à distance. Loin s'en faut !

Comme pour tout médicament à vocation d'activité durable, la liste des complications systémiques s'allonge et, pour certaines, la relation avec l'acte vaccinal reconnue, telles les fibromyalgies ou le syndrome du Golfe.

La survenue des accidents imputables à la vaccination est la conséquence directe des modalités particulières propres à l'immunisation. Analogues pour tous les vaccins, les effets biologiques d'une vaccination reproduisent ceux de toutes les infections, avec une intensité maximale pour celles qui sont forcées. L'induction de l'immunisation passe par la mobilisation des facteurs de l'inflammation, puis de ceux de l'allergie, comme le confirment les effets secondaires majoritaires immédiats post-vaccinaux, faits de réactions inflammatoires, allergiques et fébriles. Quelle volonté d'occulter la réalité amène les chercheurs et les médecins modernes à oublier totalement ce qui se passe dans l'organisme lors de l'introduction de tout agent pharmacologiquement actif ? Nier la réalité d'un fait n'a jamais fait disparaître ses conséquences. Pourquoi ? Parce qu'une des activités d'un médicament n'est plus majoritaire, doit-elle être considérée comme inexistante et ne pas être prise en considération ? Comment peut-on oublier que la sensibilité de chacun est extrêmement variable et, donc, que risques et manifestations secondaires peuvent différer du tout au tout d'un sujet à l'autre. Sans que cela soit suffisamment fréquent pour créer des catégories de contre-indications.

Devant cette évidence identique pour tous les vaccins, les conséquences réactionnelles communes à tous les receveurs, comment tenter d'établir un lien entre la vaccination, ses effets généraux et leurs conséquences, et une maladie particulière ?

Que nous dit l'endobiogénie des mécanismes fondamentaux propices à l'établissement de chacune de ces deux maladies ?

Concernant les leucémies lymphoblastiques de l'enfant, la pierre d'achoppement du trépied de cette maladie est, à tous les stades, l'axe thyréotrope. D'abord en ce qu'il gère la production, et sa régulation, des lymphocytes tous confondus ; alors que l'axe corticotrope règle leur mobilisation, son intensité, et leur répartition. Ensuite, le deuxième élément du trépied leucémique est l'axe gonadotrope trop actif dans son activité d'adaptation tissulaire. Le risque pathogénique s'augmente dans cette dysfonction de l'obligatoire excès de sollicitation qu'engendre cette fonction de la relance simultanée, et directe, des deux axes précédents, c'est-à-dire thyréotrope et corticotrope. Enfin, le facteur de bascule dans la maladie est un dérèglement au sein de l'axe
somatotrope qu'accentue l'excès de sollicitation des deux précédents. Il s'agit d'une suractivité relative de l'hormone de croissance par rapport à la réactivité normale de la fonction d'anti-croissance à visée cellulaire fonctionnelle d'adaptation.

Concernant les scléroses en plaques tous âges confondus, la pierre d'achoppement du trépied de cette maladie est, à tous les stades, un dérèglement au sein de l'axe somatotrope. Il s'agit d'un défaut chronologique dans le déroulement fonctionnel normal de la gestion de la croissance. Les facteurs qui s'opposent à l'hormone de croissance viennent normalement interrompre son activité, dès que son action a atteint celle strictement nécessaire au développement et à l'entretien morphologique des organes. Ici, ils anticipent leur action propre sur celle de l'hormone de croissance. Suivant la forme, aiguë ou chronique, l'insuline intervient en premier lieu ou ce sont les facteurs d'anti-croissance proprement dits. Cette inhibition de l'activité tissulaire, et donc cellulaire, de l'hormone de croissance appelle une relance permanente de sa sécrétion, donc de son activité proprement endocrine, par rapport à celle, normale, de la fonction d'anti-croissance. Cette relance permanente de sa sécrétion, vaine sur le plan métabolique, engendre la mise en place des mécanismes de compensation, dont l'excès et la durée feront le lit de la maladie. Le manque énergétique intracellulaire qu'engendre l'inhibition somatrotope va aggraver l'excès relatif de l'activité oestrogénique, tant dans sa sollicitation locale, que générale. Ce double appel gonadotrope implique son corollaire thyréotrope, à la fois métabolique et tissulaire. Accentuation aggravée, encore, par l'anticipation TSH, réclamée par la précocité de l'activité insulinique et que l'organisme cherche ainsi à réduire. Le troisième élément du trépied est corticotrope. Il existe en permanence une surcharge d'activité centrifuge mixte de régulation de structure et d'adaptation fonctionnelle et une inhibition constante à l'accomplissement intégral de cette adaptation par économie de dépense énergétique compensatoire. Qui accentue, jusqu'à la réalité physique, l'inhibition à l'action.

Pour la vaccination, enfin, et tous vaccins confondus, l'immunisation ne se fait, certes pas, par un simple claquement de doigt. Elle nécessite la mise en place du processus d'adaptation face à une maladie infectieuse, quelle qu'elle soit. Qui enchaîne congestion, inflammation et immunisation. Qui mobilise logiquement et chronologiquement les axes corticotrope, gonadotrope, thyréotrope et somatotrope. Avec les désordres de chronologie et d'intensité propres à chacun. L'excès d'inflammation va accroître la réaction thyroïdienne, la mobilisation lymphocytaire et l'anticipation insulinique, puis en reconstruction le cercle vicieux s'installe par la mise en place d'une suractivité oestrogénique. La boucle est bouclée. Selon la chronologie préexistante s'installe alors la sclérose en plaques ou la leucémie lymphoïde. Ou l'asthme, ou le parkinson.

*vecteurs de nocivité