Association des Usagers de la Phytothérapie Clinique |
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COURRIER DES LECTEURS....J'ai débuté ma ménopause.... ...pour venir à bout d'une gastro-entérite... ...douleurs articulaires .... ... Je me réveille plusieurs fois par nuit ... "J'ai
46 ans. Depuis quelques mois, mes cycles deviennent irréguliers,
j'ai des bouffées de chaleur. En plus, je suis nerveuse, et
je prends du poids car j'ai tout le temps faim. Mon gynécologue
affirme que j'ai débuté ma ménopause et m'encourage
vivement à prendre des hormones. J'ai beaucoup entendu parler
du traitement hormonal de la ménopause, mais j'ai peur de le
prendre, car plusieurs de mes amies m'ont dit qu'il fait grossir.Est-ce
que la Phytothérapie peut faire quelque chose pour moi et pour
les femmes dans mon cas ?
réponse du docteur Axelle BRISARD de la SFEEM
Votre
gynécologue a constaté que les troubles que vous présentez
sont caractéristiques d'un état de préménopause.
Comme le font classiquement tous les médecins confrontés
à de tels symptômes, qu'ils soient spécialistes
ou généralistes, il vous propose le seul traitement
envisagé par la médecine officielle : les
hormones. D'après les signes que vous présentez,
vous êtes dans la première phase de la ménopause,
marquée d'insuffisance lutéale avec hyperoestrogénie
relative. Lors de cette phase, un progestatif est habituellement
prescrit une dizaine de jours par mois, pour compenser la baisse
de progestérone. Le traitement de terrain doit être le plus précoce possible, même si votre préménopause semble se passer dans les meilleures conditions, puisque c'est à ce stade là, et à celui-là seul, que l'on pourra vous assurer l'obtention d'un confort optimal pour la troisième partie de votre vie. Les moyens thérapeutiques que nous sélectionnerons devront s'efforcer de rester rigoureusement physiologiques, tant dans leurs mécanismes d'action que dans leurs doses d'activité. Ils viseront à faciliter ou restaurer le niveau ultérieur de la participation oestrogénique au fonctionnement général de votre organisme, et à rétablir le meilleur équilibre possible entre tous ses composants. POURQUOI
CHOISIRONS-NOUS LES PLANTES DE PREFERENCE AUX HORMONES DE SYNTHESE
?
A
l'inverse du médicament chimique qui ne comporte qu'un principe
actif, concentré de manière à avoir en toutes
circonstances une activité mesurable et constante chez tous
les individus auxquels il est administré, les plantes sont
prescrites à des dosages qui maintiennent les principes ainsi
assimilés à des concentrations sanguines égales
à celles de nos propres hormones dont elles permettent la
pulsatilité.
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"
Je voudrais savoir s'il existe un traitement phytothérapique que
l'on peut utiliser soi-même, pour venir à bout d'une gastro-entérite
aiguë ? " Réponse du Docteur Marie-Thérèse GOURDIER de la SFEEM Les gastro-entérites sont des affections épidémiques virales, bénignes en règle générale, qui ne posent problème que si elles surviennent sur un terrain dont l'équilibre est déjà précaire, soit en raison de données particulières à un certain âge de la vie (nourrisson), soit pour des raisons propres à chacun. Rappelons que toute affection épidémique (virale, bactérienne ou parasitaire) répond de la conjonction de deux causes : la virulence propre de l'agent agresseur d'une part, et l'état de" faiblesse " relative de celui qui entre en contact avec cet agent agresseur, état qui dépend de son équilibre propre, d'autre part. Ce qui explique que tout le monde ne" fait" pas une grippe, tout le monde ne" fait" pas une gastro-entérite. Par ailleurs, c'est l'équilibre (plus ou moins bon, plus ou moins difficile à maintenir) de chacun, qui va déterminer ses points faibles, faisant ainsi que l'un sera sensible au virus grippal, et l'autre à un virus qui atteindra le tractus gastro-intestinal, mais rarement aux deux. Si le déséquilibre est mineur, un traitement purement symptomatique sera suffisant pour pallier les conséquences de l'atteinte virale et soutenir l'organisme qui éliminera très vite, par lui-même, l'agresseur. Le virus attaque la muqueuse gastro-intestinale, déséquilibre la flore intestinale, déclenche donc des diarrhées, des nausées, voire des vomissements, des douleurs abdominales, en proportions variables. Le foie est souvent atteint également, soit directement, soit secondairement au trouble intestinal, car il est le premier filtre à recevoir tout ce qui vient des intestins sur le plan circulatoire. Le déséquilibre hydro-électrolytique induit par la diarrhée, si elle est importante, la perturbation de la flore intestinale peuvent être la source de fatigue et/ou de la perdurance de troubles digestifs. Il faudra
d'abord et avant tout arrêter de consommer des produits laitiers,
qui sont pro-inflammatoires et agressent davantage encore la muqueuse. Il existe aussi une préparation commercialisée à base de salicaire (Salicairine*) dont on pourra prendre 30 à 60 gouttes 3 fois par jour pour l'adulte, demi-dose pour l'enfant entre 6 et 10 ans; pour le jeune enfant, le tiers de cette dose (mais la Salicairine contient de l'alcool), ou de la poudre de salicaire, une pointe de couteau dans un peu de miel, deux fois par jour. Si la diarrhée est faible ou de moyenne importance et isolée, on peut se contenter de médicaments à base de bactéries intestinales tuées, type Lactéol*, qui n'ont qu'un pouvoir antidiarrhéique pur, et ne " réparent" pas la muqueuse intestinale, mais qui suffisent dans les cas les plus simples. Si les nausées et les douleurs abdominales dominent, vous pourrez prendre une décoction d'aubier de tilleul du Roussillon, 3 cuillers à soupe pour trois quarts de litre d'eau froide, à porter à ébullition et laisser bouillir 10 à 15 minutes, puis infuser 10 minutes. Si les nausées sont vraiment très importantes, le jus de radis noir (Raphanus s. Potier*) est conseillé, deux ampoules le matin pendant quelques jours, ou le Gumilk* chez les jeunes enfants vomisseurs (épaississant à base de caroube). Enfin, en cas d'atteinte assez généralisée (nausées, douleurs, diarrhée), l'idéal, et certainement le plus simple, est encore l'argile, à condition de n'utiliser que de l'argile verte surfine ou de l'argile blanche. Il existe, en effet, différentes argiles dont certaines sont à réserver à l'usage externe. La dose moyenne pour un adulte est d'une cuiller à café rase pour trois quarts de verre d'eau, deux à trois fois par jour selon l'intensité de la diarrhée, à préparer au moins 4 heures avant la prise, condition sine qua non pour en avoir tous les bénéfices, c'est-à-dire l'effet couvrant et protecteur de la muqueuse, l'effet antiseptique, et l'effet antidiarrhéique. Il est évident,
à la lumière de ce qui précède, qu'une gastro-entérite
ne cédant pas en 48 à 72 heures avec un traitement simple,
nécessite un avis médical. Dans le cas du nourrisson particulièrement
sensible à la déshydratation, le délai peut être
extrêmement raccourci.
"Est-il
vrai que l'on peut soulager ses douleurs articulaires avec du chou ? Si
oui, quelle est son action et comment l'utiliser ?" Réponse des médecins de la SFEEM. Les vertus
thérapeutiques du chou en ont
fait longtemps une panacée. Connues depuis la plus haute antiquité
et relatées à travers les siècles, dans maints écrits,
celles-ci sont réelles et méritent d'être rappelées. Considéré,
à tort, comme le légume du pauvre, ses bienfaits, ici en
usage local, sont hautement appréciables. Son emploi
est simple et consiste en l'application locale de feuilles crues, sous
forme d'emplâtre. On voit ici
l'intérêt majeur de régler à moindre coût
une affection fréquente, tout en évitant les effets secondaires
que ne manquerait pas d'apporter la prise d'un anti-inflammatoire "classique".
"J'appréhende
le moment de me coucher, car je sais que je me réveillerai environ
trois heures plus tard et ne pourrai me rendormir assez vite pour avoir
un sommeil satisfaisant."
Réponse du docteur Thierry TELPHON L'insomnie
- littéralement absence de sommeil - recouvre plus largement tous
les troubles du sommeil : impossibilité de s'endormir ou endormissement
très long, réveils multiples avec plus ou moins grande difficulté
de rendormissement ou réveil plus ou moins précoce avec
impossibilité de se rendormir. Fort heureusement, la nuit blanche
est rare et sa répétitivité plus rare encore. Il
apparaît que, selon le niveau relatif d'équilibre des diverses
composantes du système neurovégétatif et hormonal,
le médecin pourra être confronté à des patients
présentant soit une mauvaise induction du sommeil, soit des réveils
intempestifs en cours de nuit à des heures très précises,
soit un réveil trop précoce le matin ; tous troubles directement
liés à des décalages chronologiques des sécrétions
hormonales, à des manques ou à des excès d'activité
de certains axes fonctionnels (cela implique, bien évidemment,
le bon équilibre physiologique des organes).
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