Phyto 2000 Association des usagers de la phytothérapie

Association des Usagers de la Phytothérapie Clinique

Qui sommes-nous?

Phyto 2000 : Pourquoi?|Ses Actions |Ses Statuts|

Nos Partenaires: La SFEEM | La FIADREP


 

Phyto 2000 : Pourquoi?

Comment le patient peut-il s'orienter, en 2001, face aux multiples courants qui constituent ce qui est communément qualifié du terme fâcheux de " médecines douces " ? Sollicité de tous côtés par une médiatisation tapageuse, qui confond trop fréquemment les moyens médicamenteux et l'acte thérapeutique lui-même, il lui est proposé l'ambiguïté, là où il recherche la clarté, et le miracle, là où il espère une réponse honnête et objective.

C'est pour répondre à ses interrogations que l'association - Phyto 2000 - a vu le jour en 1993. Née du désir de certains usagers de la phytothérapie de porter à la connaissance du plus grand nombre les moyens d'une information éclairée et raisonnable dans le domaine des plantes médicinales, elle a été créée dans le but de :

REGROUPER tous les usagers des plantes médicinales prescrites par un médecin librement choisi,

ASSURER l'information de ses membres,

MENER une action permanente d'information et de sollicitation auprès des pouvoirs publics et autres acteurs de la santé afin de

  • sensibiliser à l'intérêt thérapeutique de cette approche et de son insertion dans le système de santé et dans le cursus universitaire des étudiants en médecine,
  • garantir aux patients qui usent des plantes médicinales et à leur médecin prescripteur, les mêmes garanties que celles accordées aux patients et praticiens non utilisateurs des plantes,

ENCOURAGER son développement en soutenant:

  • la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l'endobiogénie,
  • la recherche fondamentale et clinique sur les plantes médicinales et leur utilisation en l'état ou sous forme médicamenteuse.
  • la formation des médecins, pharmaciens et autres professionnels de santé

PROMOUVOIR cette pratique médicale auprès du public et de l'ensemble des acteurs de santé.

RECHERCHER les possibilités d'intervention auprès de l'union européenne et autres instances internationales, pour faire connaître et reconnaître, sur un plan élargi, les possibilités thérapeutiques de cette approche médicale et son intérêt pour la santé publique.


SAISIR les opportunités d'échange d'information, voire de rapprochement au niveau national, européen, international, avec des organisations ayant des objectifs similaires.


INFORMER ses membres sur les applications et le développement de cette approche médicale ; les instruire sur les possibilités de diagnostics et de thérapeutiques qu'elle offre.


APPORTER des conseils et une aide à ses adhérents dans le domaine des relations avec l'administration de la santé et leur offrir certains avantages et services.


Phyto 2000

ORGANISE des conférences, participe à des Salons,

EDITE la revue Les BONNES FEUILLES dont les articles scientifiques sont rédigés par des médecins (environ 3 par an). Déjà 16 numéros.

INFORME ses adhérents par une lettre trimestrielle sur les activités de PHYTO 2000 (trois par an).

PROPOSE une démarche et une aide juridique pour se faire rembourser

OFFRE des AVANTAGES à ses adhérents par le biais de partenariats: remise sur des produits et des prestations.


 

Les actions de Phyto 2000.

REMBOURSEMENT DE TOUTES LES SPECIALITES PHARMACEUTIQUES:

décret de septembre 1984 = toutes les formes pharmaceutiques sont remboursées.

décret de juillet 1989
= il annule 446 spécialités sur 1163
= déremboursement d'un grand nombre de prescriptions.

15/4/96
= annulation par le Conseil d'Etat de l'arrêté de juillet 1989
= toutes les formes pharmaceutiques sont à nouveaux remboursables.

DEMARCHES AUPRES DES CAISSES PRIMAIRES D'ASSURANCE MALADIE:

PHYTO 2000 encourage vivement ses adhérents à contester les non-remboursements auprès de leur CPAM respective suivant une procédure mise en place ( cf la Lettre aux Adhérents de septembre 1997), procédure qui s'est révélée positive et qui, pour PHYTO 2000, fait jurisprudence. A ce jour 4 jugements sur 5 du TASS nous ont donné raison.

ACTIONS AUPRES DES POUVOIRS PUBLICS:

- En juin 1997, 3000 pétitions ont été déposées auprès du Secrétariat d'Etat à la Santé.
- Le 21 octobre 1998 nous avons eu un entretien avec le Dr Annette BLOND, Inspecteur à la Direction Générale de la Santé pour faire avancer les dossiers qui nous tiennent à coeur afin d'obtenir :
· l'égalité des remboursements des médicaments telles que les préparations magistrales pour les assurés sociaux sur le plan national,
· la contribution à l'équilibre budgétaire de la branche maladie de la Sécurité sociale par une prescription plus large des médicaments phytothérapiques,
· l'enseignement de la phytothérapie pour les médecins français et les étudiants en médecine,
· l'avenir de la phytothérapie en Europe.

EDITIONS DALLOZ:

PHYTO 2000 a fait rectifier l'édition 1999 du Code de la Sécurité Sociale sur lequel n'était pas mentionné la nouvelle décision du Conseil d'Etat favorable aux remboursements.

TABLE RONDE AVEC DES PHARMACIENS:

PHYTO 2000 a réuni des pharmaciens afin d'essayer d'uniformiser la facturation des préparations magistrales jusqu'ici codifiées dans la plus grande incohérence (NR - PR- PMR) .

INTERNET:

Début 1998, création de son site INTERNET dédié à la phytothérapie et à l'aromathérapie.


L'appel de Phyto 2000

Vous qui avez fait appel à la PHYTOTHERAPIE et avez pu apprécier son efficacité vous pouvez nous apporter votre aide.
Rejoignez-nous afin de nous aider à la défendre.
Par l'information médicale et scientifique redonnons à la phytothérapie sa juste place par rapport à l'ensemble des thérapeutiques utilisées en médecine, révélons sa richesse et son potentiel.

La Phytothérapie est en danger ne la laissons pas mourir, ne la laissons pas entre les mains d'incompétents qui la discréditent.
Soutenez les chercheurs et les praticiens qui ont su allier tradition et techniques de pointe pour que les plantes demeurent un outil pour la santé.

CONSEQUENCES MEDICALES ET SOCIALES DES MESURES DE NON REMBOURSEMENT (suite à l'arrêté du 12-12-1989 )

* Interruption brutale de soins efficaces pour tous les malades qui ne peuvent assurer financièrement ces traitements.
* Interruption de soins actifs pour tous les malades laissés pour compte par une médecine officielle.
* Retour en force de pathologies induites par l'emploi abusif de thérapeutiques lourdes dans le cas de maladies où la phytothérapie est une arme de premier choix.
* Disparition du savoir acquis, de sa transmission et de sa progression, d'où la disparition à long terme des médecins prescripteurs qualifiés au profit des illégaux de la santé.
* Disparition du médicament phytothérapique.
* Disparition des professions ayant un lien avec la phytothérapie (agriculteurs spécialisés, salariés des laboratoires de Phytothérapie, préparateurs en pharmacie...).

 

 

Les partenaires de Phyto 2000.


La SFEEM

Le besoin de clarté et de rigueur, qui anime ses fondateurs, les a amenés à demander aux médecins et aux pharmaciens de la Société Française d'Endobiogénie et Médecine " SFEEM " (ex Société française de phytothérapie et d'aromathérapie SFPA), d'assurer le contrôle de toutes les informations que leur association diffuserait auprès du public.Le choix de cette société savante comme conseil, a été motivé par son passé scientifique de 30 années dans le domaine de l'étude des plantes médicinales - garantie de compétence -, par ses engagements déontologiques - sécurité morale -, et par la démarche médicale qu'elle propose et qui s'inscrit dans une vision de l'homme dont ils ont compris l'intérêt.
Un comité scientifique, chargé de veiller aux engagements éthiques de Phyto 2000, réunit des représentants compétents du monde de la phytothérapie médicale et pharmaceutique, ainsi que des personnalités éminentes du monde de la médecine.


La F I A D R E P

FEDERATION INTERNATIONALE DES ASSOCIATIONS DE DEFENSE, DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT DE LA PHYTOTHERAPIE

Siège social : 104 avenue Victor Hugo 75016 Paris

Pour nous contacter : S.F.P.A.

 

SOMMAIRE (en date du mois de Janvier 96)

I - Composition de la Fédération
II - Buts de la Fédération
III - Les congrès de la Fédération

TUNIS (Mai 93)
GENES (pré-programme Mai 96)
VIENNE (pré-programme Mai 97)
IV - Les Journées de la Fédération
MONASTIR (Tunisie Mai 94); TURIN (Italie Janvier 95); MONASTIR (Tunisie Mai 95);BRUXELLES (Belgique Octobre 95); ATHENES (Grèce Janvier 96)
V - L'enseignement de la Fédération
(séminaires de formation, année universitaire 94/95)
AUTRICHE (Octobre 95);GRACE (Novembre 94, Février 95, Mai 95);ITALIE (Octobre 94, Janvier 95, Mars 95);TUNISIE (Novembre 94, Mars 95, Mai 95)
VI - Le réseau international de la Fédération

VII - Les projets à l'étude entre les pays membres de la Fédération Internationale des Associations de Défense, de Recherche et d'Enseignement de la Phytothérapie (FIADREP)


I - Composition de la Fédération

Bureau
Président : Duraffourd Christian (Paris)
Vice Présidents : Chemli Rachid (Monastir)
Efstathiou Yannis (Athènes)
Secrétaires Généraux : Lapraz Jean-Claude (Paris
VanSnick Georges (Bruxelles)
Trésorier : Vassart Serge (Bruxelles)
Trésorier-Adjoint : Roduit Hélène (Genève)

Pays membres actuels
Belgique - France - Grèce - Italie - Suisse - Tunisie

Pays ayant déposé leur candidature
Algérie - Autriche - Canada - Congo - Mali - Maroc - Mexique - USA


II - Cette fédération d'associations médicales a pour buts :

* de réunir toutes associations existantes ou à créer, dont le propre but est de :
* de regrouper des Médecins, Pharmaciens et membres d'autres disciplines scientifiques équivalentes qui, suivant la tradition médicale, poursuivent les recherches et études sur la Phytothérapie et l'Aromathérapie et sur toutes les techniques naturelles, biologiques et physiques d'amélioration de la santé.
* d'utiliser tous les moyens d'études et de recherches scientifiques mis à disposition, y compris la mise en oeuvre d'analyses pour dépister les fraudes ou falsifications dans toutes préparations thérapeutiques à usage médical, et d'établir les critères précisant la qualité des produits.
* d'organiser un enseignement post-universitaire (EPU) destiné aux étudiants et praticiens.
* de mettre tous moyens à disposition et plus particulièrement séminaires, documentation dans le cadre de la formation permanente, conformément aux lois internationales.
* d'unifier et de coordonner la défense d'un usage de qualité pharmacomédicale des plantes médicinales, en tant que thérapeutique à destinée strictement médicale, dans chaque pays membre, en Europe et dans le reste du Monde.
* de poursuivre des recherches et études en phytothérapie, et d'en diffuser dans le monde un enseignement en conformité avec les différents articles des présents statuts.
* d'actualiser annuellement et d'éditer un opuscule définissant les critères du consensus clinique préétablis nécessaires à l'adhésion à la FIADREP


L'unification se fera sur un triple engagement à :
- une éthique commune de défense de la phytothérapie, définie dans les articles concernés de ses statuts.
- une recherche scientifique répondant aux critères déterminés dans les articles concernés de ses statuts.
- un enseignement coordonné de la Phytothérapie, tant clinique que pharmacognosique, et répondant aux critères définis dans les articles concernés de ses statuts.
Un comité dit "Conseil Paritaire de la Phytothérapie en Médecine" sera le garant du maintien de l'éthique régissant la Fédération, de ses rapports aux instances officielles, et en particulier aux représentants de la médecine.

La défense de la Phytothérapie doit être envisagée à trois niveaux :
- de qualité des praticiens, comme de celle des moyens techniques d'exercice de la phytothérapie, et en particulier des médicaments à base de plantes médicinales.
- de liberté d'exercice et d'usage intégrés à la pratique médicale, du respect de l'égalité des droits, tant de ceux du patient que des praticiens ou des pharmaciens.
- d'honnêteté et de rigueur de l'information, tant professionnelle que médiatique, devant répondre aux exigences définies par la Charte éthique du "Conseil Paritaire de la Phytothérapie en Médecine".

La recherche doit répondre à 3 conditions :
- aux critères inclusifs de la recherche médicale officielle.
- aux critères propres à la spécificité des plantes médicinales et de leur usage.
- à la garantie des échanges d'informations, non seulement entre les associations membres mais aussi avec l'ensemble du corps médical.

L'enseignement doit répondre de 3 exigences:
- au niveau fondamental, celle d'un consensus reposant sur les critères d'uniformisation et d'échange reconnus de la pharmacognosie par la Communauté Européenne.
- au niveau clinique, celle d'un consensus pré-établi par les associations fondatrices et appliqué par elles et celles adhérentes, faisant reposer l'abord du malade sur la notion fondamentale de terrain, et l'enseignement de la phytothérapie sur les thérapeutiques en découlant, définis par la FIADREP, et consignés dans son opuscule, remis à jour régulièrement en fonction de l'évolution des connaissances scientifiques. La remise à jour sera assurée par les seules associations dites associations fondatrices et après consultation de celles dites associations titulaires.
- au niveau pratique, celle d'un cycle d'enseignement sur la base de 75 heures au minimum, réparties au gré de chaque association, et sanctionné par un diplôme ou une attestation de fin d'études donnant droit à équivalence entre les Associations.

Le conseil d'administration de la Fédération et chaque Association membre s'efforceront de servir au mieux la phytothérapie en prenant, chaque fois qu'il y a lieu, toutes mesures nécessaires à son intégration dans les différents Centres Hospitalo-Universitaires, tant en ce qui concerne sa pratique, la recherche et l'enseignement que sa défense et l'information des praticiens comme celle des patients.

Chaque association membre s'engage à tenir la Fédération informée des progrès réalisés à son niveau pour l'intégration de la phytothérapie dans le cursus universitaire médical ou pharmaceutique, ou les deux, et réciproquement.


III - CONGRES

Le Premier Congrès Intercontinental sur les Plantes Médicinales et la Phytothérapie, placé sous le haut patronage du Président de la République Tunisienne, son Excellence Zine El Abidine Ben Ali, organisé par la Faculté de Pharmacie de Monastir et la Société Française de Phytothérapie et d'Aromathérapie, s'est tenu à Tunis du 19 au 22 mai 1993.
Le Ministre de la Santé Publique a ouvert le Congrès et le Secrétaire d'Etat à la Recherche Scientifique et à la Technologie en a assuré la clôture. Le Professeur Rachid Chemli et le Docteur Christian Duraffourd ont présidé conjointement ce Congrès.

Les 500 participants venus de 49 pays, médecins, pharmaciens, chercheurs, membres d'organisations internationales et industrielles, de mouvements associatifs et d'ONGs, après un large tour d'horizon de l'utilisation actuelle des plantes médicinales dans le monde, ont débattu des perspectives futures de la place de ces plantes dans des systèmes de santé évolutifs, des problèmes posés et des solutions possibles quant au contrôle scientifique de leur usage.

Assurer à la plante médicinale sa meilleure efficacité dans les soins de santé, assortie d'une crédibilité justifiée, a été au centre du débat. La réalité de cette efficacité a été reconnue au travers de la confrontation de chercheurs fondamentalistes et de cliniciens phytopraticiens. La nécessité de poursuivre des échanges d'informations et d'idées entre tous, des détenteurs de la tradition aux scientifiques en passant par l'ensemble des cliniciens, s'est imposée à chacun comme une absolue nécessité. Cette mise en commun des données doit se doubler d'une coopération effective et véritable pour la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine végétal dans le monde. Cette coopération doit d'ores et déjà s'établir entre pays du Nord et pays du Sud.

Pour toutes ces raisons, ce Congrès a effectivement mérité son appellation d'Intercontinental, et afin d'entériner et de prolonger cette mondialisation de l'action en faveur des plantes médicinales ont été de ce fait mis en place :
- Un réseau international d'échange, d'information et d'harmonisation de la recherche sur l'utilisation des plantes médicinales dans un système de santé redéfini, dont la Société Française de Phytothérapie et d'Aromathérapie sera l'animateur en collaboration étroite avec la Faculté de Monastir.
- La Fédération Internationale des Associations de Défense, de Recherche et d'Enseignement de la Phytothérapie (FIADREP) qui rassemble un ensemble d'associations médicales s'engageant au respect des règles d'utilisation des plantes médicinales basées sur les données fondamentales de la notion de terrain et des modalités d'application de la phytothérapie clinique telles qu'elles ont été rappelées au cours du présent Congrès. Elle a tenu ici sa première assemblée générale constitutive.
- La Section des Plantes Médicinales de l'Union des Pharmaciens Arabes constituée autour de la Tunisie qui en assure la présidence en la personne du Professeur Rachid Chemli.
et en perspective :
- Enseignants et chercheurs présents des pays de l'Union du Maghreb arabe (U.M.A.) se sont réunis pour tenter de coordonner et d'échanger leurs travaux et leurs expériences dans le domaine des plantes médicinales et de la phytothérapie.
- La constitution d'une Association Africaine de Phytothérapie suite à la concertation entre les institutions et organisations africaines présentes.


RECOMMANDATIONS

1) Recherche et coopération
Les participants ont adopté les recommandations suivantes :
- Renforcer les capacités de recherche des pays du Sud dans le domaine des plantes médicinales, pour des raisons à la fois d'équité et d'efficacité et afin de préserver la pluralité des approches de recherche ainsi que les priorités collectives et sociales spécifiques de chaque pays et continent.
- Etablir une coopération entre pays du Sud et du Nord dans le domaine des plantes médicinales. Cette coopération donnera lieu à des échanges d'expériences et d'informations sur la base du partenariat et de l'équité, et donc du respect des différences et des spécificités de chacun. Le renforcement de la capacité de recherche au Sud et la mise au point de contrats-types sont les conditions nécessaires à l'instauration de cet esprit d'équité et de partenariat.
- Etudier les bases communes d'un système de santé redéfini permettant d'utiliser au mieux les plantes médicinales selon les règles de la plus stricte économie tant du point de vue physiologique que social, d'envisager leur utilisation à tous les stades de la thérapeutique de la prévention aux soins les plus performants, de formaliser et d'établir les modalités de démonstration et de crédibilisation de leur activité fonctionnelle.

2) Politique de santé
La promotion de la plante médicinale dans les systèmes de soins du Nord comme du Sud passe par un effort de crédibilisation scientifique de l'usage des plantes et par une véritable politique de communication.
Cet effort de crédibilisation et de communication implique :

    - une formation adéquate des médecins, des pharmaciens et des agents de santé dans les institutions académiques habituelles (Facultés) et les écoles d'infirmiers.
    - une sensibilisation et une information convaincantes des prescripteurs.
    - une large information du public qui doit se persuader de l'efficacité des plantes médicinales et des avantages qu'elles représentent pour la santé par rapport aux médicaments classiques, lorsqu'elles sont utilisées à bon escient.
    - l'adoption de mesures juridiques instaurant un nouveau modèle de démonstration de l'activité des plantes médicinales basé sur des contrôles d'activité qualitative. Seuls ces modèles permettront dans tous les pays, des plus démunis aux plus nantis, de démontrer dans le respect du temps et de la plus stricte économie de recherche, seule compatible avec la finalité de coût réduit des soins dans le monde, le libre et rapide passage des données et informations, de l'empirisme à leur explication et crédibilisation scientifique.
    - l'adoption de mesures juridiques instaurant un contrôle de la qualité et de la commercialisation des produits phytothérapiques. Ce contrôle doit évidemment s'adapter aux réalités sanitaires, économiques et institutionnelles de chaque pays.

3) Environnement
Les participants sont convaincus :
- que la préservation du patrimoine floristique des pays du Sud qui, bien souvent fait l'objet d'un véritable pillage, exige un effort considérable d'inventaire et la mise en ¦uvre d'une politique de préservation.
- que cet effort, réalisé par les pays du Sud, doit être appuyé par les pays du Nord, mais sur la base de contrats-types qui donnent lieu à un partage équitable des responsabilités et des résultats.
- que ce même effort ne peut être envisagé sans un renforcement des capacités de recherche des pays du Sud.
- que les pays du Nord et du Sud adoptent les dispositions nécessaires afin que la collecte intensive, voire sauvage, de certaines de leurs plantes ne compromettent pas l'existence de ces dernières, ne perturbent pas certains équilibres écologiques ou ne favorisent pas l'érosion de certains terroirs.
- que ces pays facilitent la production de ces plantes par les agriculteurs, notamment les plus démunis, avec le double avantage de lutter contre la pauvreté rurale et de préserver la diversité biologique des plantes.

FEDERATION INTERNATIONALE DES ASSOCIATIONS DE DEFENSE, DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT DE LA PHYTOTHERAPIE

1er CONGRES INTERCONTINENTAL

PLANTES MEDICINALES ET PHYTOTHERAPIE

Tunis 19 et 20 mai 93


PROGRAMME DE LA PREMIERE JOURNEE

Mercredi 19 Mai 1993

LES PLANTES MEDICINALES DANS LE MONDE

Présidents du Congrès
Professeur Rachid CHEMLI
Docteur Christian DURAFFOURD

MATIN
Présidents de séance :
Professeur M. JEDDI - Professeur M. CRANUI
8h30 Discours de Bienvenue
* Intervention du Doyen de la Faculté de Pharmacie de Monastir
* Allocution d'ouverture du Ministre de la Santé Publique
9h30 Méthode de recherche en ethnopharmacologie
* Professeur J. FLEURENTIN (Président de la S.F.E.)
9h45 Les réalisations et la stratégie de l'OMS en matière de plantes médicinales.
* Professeur A SALAH (O.M.S. Bureau régional - Méditerranée Orientale)
* Professeur A. KOUMARE (O.M.S. Bureau régional Afrique)
10h00 Les activités du groupe de recherche et d'information sur la pharmacopée et l'environnement tropical (G.R.I.P.T.) dans le processus de développement des pharmacopées Africaines.
* Professeur E. ADJANOHOUN (Président du G.R.I.P.T.)
Inauguration de l'exposition - posters

Présidents de séance
Professeur M. KAROUI - Docteur J-C. LAPRAZ
IOh45 Pour l'insertion des plantes médicinales et des phytomédicaments dans le système de santé en Tunisie.Tunisie
Professeur R. CHEMLI (Faculté de Pharmacie Monastir)
IIh00 L'importance des plantes médicinales en Egypte.
Professeur HAGGAG (Faculté de Pharmacie du Caire)
IIhl5 De la pharmacopée traditionnelle à la fabrication de médicaments à base de plantes médicinales, expérience rwandaise Rwanda.
Madame E. HAKISAMUNGU
IIh30 Recherche scientifique et usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe. Caraïbe.
Docteur L. ROBINEAU (ENDA - Caraïbe, République Dominicaine)
IIh45 Phytothérapie et plantes médicinales en Italie Italie
Professeur A. IMBESI (Dipartimento Farmacobiologico Facolta Farmacia Universita Messina)

APRES MIDI
Présidents de séance
Professeur M. KALLEL
Mr. El H. A. SY
14h30 Place de la plante médicinale dans le système de santé de Madagascar.
Pr. Annie RAMAHATRA - M. Ph. RASOANAIVO
14h45 L'approche phytothérapeutique de la médecine Gréco-Arabe (UNANI) vis-à-vis des maladies du foie. Pakistan.
Président HAKIM M. S. Or Hamdard Foundatlon Pakistan
I5hO0 -Les plantes médicinales dans le système de santé de l'Inde.
K.M. PARIKH (Président de la Société Indienne de Pharmacognosie)
15h15 L'approche chinoise du développement des plantes médicinales.
Professeur X. PEIGEN (Directeur de l'lnstitut du développement des plantes médicinales de Chine)
15h 30 Pharmel, Banque de données de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée.
Professeur J. LEJOLY (ACCT)
16h Table ronde
Médicament à base de Plantes
I - Aspects galéniques et contrôle de qualité des médicaments de phytothérapie.
Professeur M. JACOB.
2 - Le marché européen, la législation, I'exemple de la France
Professeur G. BALANSARD.
3 - Place de la plante médicinale dans le système de santé
Algérie, Professeur L. ABED
Espagne, Professeur T. ADZET
Grèce, Professeur C. HARVALA
Sénégal, Docteur MODOU LO
Turquie, Professeur B. CUBUKCU
Liban, Docteur G. TOHME
Mali, Professeur A. KEITA
Maroc, Professeur M. HMAMOUCHI
Sénégal, Docteur MODOU LO
Turquie, Professeur B.CUBUKCU
Mexique, Docteur P.HERSCH
Allemagne, Docteur VAN MASSEN


PROGRAMME DE LA DEUXIEME JOURNEE
Jeudi 20 Mai 1993

LA PHYTOTHERAPIE CLINIQUE

Présidents de séance
Docteur S. VASSART
Docteur R. JAZI
8h30 Introduction à la médecine de terrain
Docteur C. DURAFFOURD
9h00 Application de la phytothérapie clinique à la médecine de terrain.
Docteur J.C. LAPRAZ
9h30 Illustration de l'Unité du Terrain: les affections à FSH et leur traitement autour de la phytothérapie en gastroentérologie, rhumatologie, gynécologie, dermatologie.
Docteur C. DURAFFOURD
IIh Table ronde
La notion de terrain en médecine une justification de la phytothérapie.
Président de séance : Professeur J. REYNIER, membre de l'Académie de Chirurgie, France
Professeur H. BEN AYED, membre de l'Académie de Médecine, Tunisie
Professeur F. BEN AYED, cancérologie,Tunis
Professeur H. BEN AMMAR, gastroentérologie, Tunis
Docteur Ph. BICLET, gastroentérologie, Paris
Professeur H. CHELLI, gynécologie, Tunis
Professeur N. DOSS, dermatologie,Tunis
Professeur M. EL MAY, néphrologie,Monastir
Professeur G. GRANDI, cancérologie, Italie
Docteur F. GUINET, cancérologie, Paris
Professeur L. JEMNI, maladies infectieuses, Sousse
Professeur SITARAS, pharmacologie, Athènes

APRES-MIDI
La phytothérapie clinique au quotidien
en médecine générale
Présidents de séance
Docteur C. DURAFFOURD
Professeur A. GHACHEM

14H30 Rhumatologie - Docteur M. CHARLES
14H50 Dermatologie - Docteur A. CARILLON
15H10 Pédiatrie - Docteur G. VAN SNICK
15H30 Gastroentérologie - Docteur G. GRIMALDI
16H00 Cardiovasculaire - Docteur F. ALLIOT
16H40 Maladies infectieuses - Docteur P. LAPRAZ
18H00 Allocution de clôture du Secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, chargé de la Recherche Scientifique et de la Technologie


IV - LES JOURNEES de la FIADREP

1ère JOURNEE - Monastir, Mai 94

PLANTES MEDICINALES ET CHOLESTEROL

artériosclérose, dégénérescence et nutrution

Epidémiologie des affections artérioscléreuses en Tunisie, Influence spécifique des habitudes alimentaires propres au pays (A.Achour)
Affections dégénératives: point actuel du rôle relatif de l'alimentation lipidique dans l'étiologie et la thérapeutique des maladies carcinologiques et de leurs phases évolutives (Grandi)
L'olivier, le noyer, la vigne rouge, le fénugrec, I'ail.(Chemli)
Phytothérapie clinique, diététique de terrain: prévention et correction des affections dégénératives (Duraffourd et Lapraz)


2ème JOURNEE, TURIN - Janvier 95
Plantes médicinales et Cancérologie

Les plantes à risque carcinogène (Van Snicke et Vassart).
Ces plantes qui font la chimiothérapie moderne:
Historique des plantes pourvoyeuses de médicaments chimiothérapiques anticancéreux (Grandi).
Pervenche, If, Concombre d'âne, Apotheca acuminata (Chemli)
Les plantes adjuvants oncobiologiques :
Historique et définition de l'oncobiologie (Drs Duraffourd et Lapraz)
Cassis, Hamamelis, Estragon, Matricaire (Drs Duraffourd et Lapraz)


3ème JOURNEE, MONASTIR - Mai 95
PLANTES MEDICINALES et METABOLISME, catalyse et trophicité

Troubles de la trophicité et de l'élasticité vasculaires:
rappel physiologique
traitement préventif
traitement curatif
le point de vue classique
le point de vue de la médecine de terrain endocrinien (Duraffourd et Lapraz)
Etude clinique des huiles de poisson et des enzymes dans les artérites (Vassart et Van Snicke)
Plantes eutrophiques:
Luzerne, noyer, olivier, plantain, prêle, pulmonaire, vipérine (Chemli)
Les huiles d'olive du pourtour méditerranéen: différences selon les pays. Rôle dans la trophicité. (Chemli)


4ème JOURNEE - BRUXELLES, Octobre 95
PLANTES MEDICINALES ET ALLERGIES

Allergie et phytothérapie (Vassart et Van Snicke)
Les oeufs de caille et l'allergie (Grandi)
Allergie et Adaptation" (Duraffourd et Lapraz)


5ème JOURNEE - Athènes, Janvier 96
PLANTES MEDICINALES ET MENOPAUSE

Rappel physiologique de la ménopause (Varonos)
Les cancers du sein de la ménopause (Grandi)
Ménopause et passion (Vassart et Van Snicke)
Equilibre précritique de l'ostéoporose (Duraffourd et Lapraz)
Grémil, Mélilot, Prêle, Sapin (Chemli)


L'ENSEIGNEMENT DE LA FIADREP

GRACE (Enseignement SFPA depuis 1991)

11/12 et 13 Novembre 94 - Phytothérapie clinique et Infectiologie
(Lapraz/Guyader)
3/4 et 5 Février 95 - Phytothérapie clinique et Glandes annexes
(Alliot/Pain)
19/20 et 21 Mai 95 - Phytothérapie clinique et Dermatologie
(Carillon/Henriot/Telphon)
Octobre 96 - Phytothérapie clinique et Gynécologie
(Duraffourd/Lapraz)

ITALIE (Enseignement SFPA)

29 et 30 Octobre 94 - Phytothérapie clinique et Infectiologie
(Duraffourd/Lapraz)
28 et 29 Janvier 95 - Phytothérapie clinique et Génito-urinaire
(Carillon/Henriot)
25 et 26 Mars 95 - Phytothérapie clinique et Glandes annexes
(Alliot/Pain)


TUNISIE (Enseignement SFPA depuis 1990)

11/12 et 13 Novembre 94 - Phytothérapie clinique et Infectiologie
(Alliot/Pain)
Formation clinique hospitalière (Duraffourd)
17/18 et 19 Mars 95 - Phytothérapie clinique et Ostéo-articulaire
(Carillon/Charles)
Formation clinique hospitalière (Duraffourd)
5/6 et 7 Mai 95 - Phytothérapie clinique et Métabolisme
(Duraffourd/Lapraz)
Formation clinique hospitalière (Duraffourd)

VI - LE RESEAU INTERNATIONAL DE LA FIADREP

Mise en place d'un réseau international d'échange, de recherche et d'informations sur les plantes médicinales et la phytothérapie.

A - OBJECTIFS DU RESEAU :

1 - Faciliter l'échange d'informations sur les plantes médicinales entre continents ou régions.
2 - Permettre la mobilité des chercheurs à travers différentes institutions et différents programmes.
3 - Faciliter la complémentarité entre les recherches.
4 - Confronter les résultats des recherches en cours, et promotion d'autres programmes utiles et originaux; notamment dans les pays du sud.
5 - Confronter les expériences d'utilisation de ces plantes dans des systèmes de santé à configurations variées, et en promouvoir d'autres.
6 - Encourager la formation de chercheurs de haut niveau dans ce domaine tant du point de vue scientifique que de celui de la santé publique.
7 - Mettre à la disposition des populations, des gouvernements, des institutions internationales une capacité d'expertise et de réflexion sur les plantes médicinales et leur insertion dans les systèmes de santé et de pharmacopée nationaux.

B - PARTICIPANTS :

- des chercheurs de différentes disciplines

- des membres de réseaux scientifiques


- des membres d'organisations internationales-

- des associations